Course de côte St-Ursanne – Les Rangiers, les pilotes hésitent à venir sur les bords du Doubs, les charges continuent d’augmenter et logiquement les finances vont mal.
Malgré tout, la 78e édition de la course Saint-Ursanne – Les Rangiers aura bien lieu en fin de semaine. Avec la présence de 155 concurrents, soit une douzaine de moins que l’an dernier, la course promet d’être belle. Surtout que, pour mémoire, l’épreuve est la seule helvétique à figurer au championnat d’Europe de la montagne. Si les concurrents ne font plus record, la participation internationale reflète l’intérêt de cette course pour les pilotes en lice pour la couronne continentale. Ancien directeur de course, Roland Piquerez relativise quelque peu cette diminution de pilotes. Sur les ondes des radios régionales, il explique que la course française de Chamrousse qui se déroule aux mêmes dates prive les Rangiers d’une bonne poignée de concurrents. Il n’empêche, seize nations, un record, seront représentées sur les rives du Doubs. À relever, pour la petite histoire, que ce millésime 2023 reçoit un pilote sud-africain qui sera le premier non-européen à être présent sur la piste des Rangiers. Rappelons encore que la délégation italienne se distingue ces dernières années puisque Simone Faggioli est recordman des victoires sur la piste jurassienne avec neuf classements scratch à son actif et que Christian Merli est, depuis l’année dernière, le nouveau détenteur du record du tracé avec un temps de 1.39 »201 soit la moyenne de 188 kilomètres par heure.
Sur un plan moins sportif, quoique, l’affiche de cette 78e édition (image de Une) est l’œuvre de l’artiste jurassien Michel Marchand. Après avoir fait la part belle aux commissaires ces dernières années, le créateur a basé sa réflexion 2023 sur le thème «le pilote pète le chrono!»
Petit rappel pour les moins connaisseurs, le tracé mesure 5’180 mètres pour un dénivelé positif de 350 mètres.
Ce résumé reflète les informations à notre disposition ce jour, la communication de la course faisant défaut, notamment en matière de liste de départ, nous empêche d’en écrire plus.