En GT allemand, Raffaele Marciello (Mercedes / image de Une) titré chez les pilotes et Emil Frey Racing par équipe. En endurance, Apothéloz malchanceux. En WRC, Ogier gagne en Espagne.
GT. Le moins que l’on puisse écrire, est que le GT Master allemand convient parfaitement aux pilotes et à l’équipe suisses. Après avoir brillé en GT sur le plan européen, Raffaele Marciello s’est adjugé le titre en ADAC GT Master. Certes le jeune pilote zurichois avait déjà fait l’essentiel avant la finale disputée sur le circuit de Hockenheim. Mais en signant le meilleur temps des qualifications pour la course du samedi, Marciello montrait à ses adversaires qu’il ne lâcherait rien. Lors de la première course de ce week-end final, le pilote de la Mercedes #48 prenait un excellent départ et dominait le peloton. Son compère Juncadella lui succédait au volant et se montrait «prudent» terminant l’épreuve en 6ème position. Arithmétiquement ce résultat suffisait à Marciello pour être champion. Et c’est très bien ainsi puisque dimanche tout se terminait sur un abandon. Du côté des équipes, Emil Frey Racing, qui fait rouler trois Lamborghini, espérait vivement monter sur la plus haute marche du podium des équipes. Samedi lors de la première manche, la ‘bande’ de Safenwil plaçait ses trois voitures dans le top dix. La #19 (Rougier et Perera) terminait au deuxième rang, la #63 (Costa et Aitken) était quatrième et là #14 (Lappalainen et Wishofer) prenait la sixième place. Un autre pilote suisse terminait dans ce top dix , il s’agit de Ricardo Feller (Audi) auteur d’une superbe remontée jusqu’au 8ème rang. Dimanche, le même Feller se battait pour la victoire et terminait deuxième. La première ‘Lambo’ bleue de EFR, la #14, était P5. Cela suffisait à l’écurie helvétique pour décrocher la couronne de meilleure équipe.
Endurance. Texte Felix Stockar Pour Julien Apothéloz, engagé dans la série NLS (Nürburgring Langstrecken-Serie) les courses de septembre et octobre ont présenté nombreuses surprises. En septembre, la course a été marquée par des conditions météo misérables. Le premier pilote à prendre le volant, Luca Sandro Trefz, a perdu du temps lors du changement de pneus et a ensuite fait preuve de prudence. Les trois pilotes ont été très rapides dans la deuxième moitié sèche de la course de 12 heures, mais ils n’ont pas pu rattraper leur retard et ont été classés septième du général et de leur catégorie.
À début octobre, l’équipe a réalisé une belle performance. Le premier podium de Julien Apothéloz dans la série d’endurance du Nürburgring était à portée de main. Les conditions météo ont à nouveau été difficiles. Dès l’assèchement du circuit, l’équipe a décidé de monter des slicks, mais la Nordschleife étant bien trop mouillée, il a fallu repasser aux pneus pluie… Julien a immédiatement entamé une course poursuite et remontait sur ses adversaires… Il franchissait la ligne d’arrivée en quatrième position, avec un retard d’environ trois minutes. Sans la perte de temps due au changement de pneus, une place sur le podium aurait été possible. Puis, la surprise: lors du contrôle technique, les commissaires constataient un problème d’angle d’attaque, une broutille de quelques millimètres, et disqualifiaient la voiture. «Dommage, cette erreur aurait pu être évitée. L’équipe s’est excusée auprès des pilotes, mais cela ne nous ramène pas au classement. Nous avions le potentiel pour une place sur le podium. J’espère que les gens ont quand même vu de quoi nous étions capables», analysait Julien Apothéloz. Ce dernier s’empressera d’oublier ce mois d’octobre puisque la course disputée le week-end dernier s’est terminée sur un abandon.
WRC. Alors que pour le titre mondial des rallyes tout est dit, Rovanperä (Toyota) ne pouvant plus être rattrapé, l’avant dernière épreuve du calendrier se déroulait en Espagne. Et c’est un «retraité» de luxe qui l’a emporté. Après avoir pris le pouvoir au terme de l’épreuve spéciale numéro 5, Sébastien Ogier (Toyota) n’a plus laissé à personne la moindre chance. Au terme des 19 ES que comptait ce rallye, Ogier termine devant Neuville (Hyundai) et Rovanperä (Toyota ).
Crédit images: Site ADAC, cp Apothéloz et WRC (Red Bull Media House)