Louis Delétraz (image de Une) a remporté pour la seconde fois de rang la série européenne Le Mans (ELMS)… Lors de la dernière manche à Portimao les Suisses ont fait fort.
Delétraz (Prema) vainqueur, Cool Racing sur la troisième marche du podium, Fabio Scherer chocolat, Cool Racing, encore, qui gagne en LMP3, le moins que l’on puisse écrire est que la délégation suisse s’est distinguée sur le superbe circuit de Portimao (P).
Commençons par la catégorie reine de ces ELMS et les qualifications. Si Louis Delétraz était en première ligne des LMP2, le reste de la délégation helvétique n’obtenait pas les résultats escomptés. Scherer & Co étaient P7, Cool Racing (#37 – Lapierre, Kruetten, Ye) pointait à la 11ème place. En LMP3, l’écurie suisse plaçait deux voitures dans le top cinq, la #17 (Jacobsen, Smith, Benham ) était en pole position et la # 27 (Foubert, Doquin, Maulini) en P5. Dans la catégorie GT, plus précisément LM GTE, les filles de Iron Dames (Bovy, Gatting, Pin) signaient la pole. De fait, Sarah Bovy (Ferrari) inscrivait son nom sur les tabelles en établissant la première pôle féminine de l’histoire du ELMS.
La course de 4 heures a été quelque peu perturbée par une météo capricieuse. Météo qui n’a toutefois pas empêché Delétraz et ses camarades, Correa et Habsburg, de signer une quatrième victoire cette saison. Le pilote genevois remporte ainsi son deuxième titre européen consécutif. L’écurie d’Olivier Panis occupe la 2ème place, alors que Cool Racing et sa voiture #37 montent sur la troisième marche du podium. Il s’agit ensuite de remonter jusqu’à la 12ème place du général pour trouver la première LMP3, la #17 de Cool Racing victorieuse de la catégorie, alors que la #27 monte sur la 3ème marche du podium de la division. Du côté des LM GTE, les dames de Iron Lynx, qui ont débuté la saison avec Rahel Frey, signent une superbe victoire.
Après sa victoire et son deuxième titre continental, Louis Delétraz analysait: «J’ai terminé la course, mais je tiens à dire que lorsque j’ai pris le volant mes coéquipiers avaient fait l’essentiel du job. J’avais une telle avance que j’ai juste eu à piloter jusqu’au drapeau à damiers. C’était la plus longue heure de conduite de ma vie parce que je savais que la moindre erreur me ferait perdre le titre. Finalement tout s’est bien déroulé et je peux me réjouir.»
Crédit image : cp Delétraz, site ELMS