Le sextuple champion du monde (image de Une) ponctue son retour chez Citroën par une victoire au ‘Monte’…
Traditionnellement, Monte-Carlo accueillait les équipages de rallye pour l’ouverture d’une nouvelle saison qui s’annonce passionnante… Pour mémoire Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, champions en titre, portent désormais les couleurs de Citroën… Ou si vous préférez, reviennent à leurs premières amours. Ils ont pour coéquipier Esapekka Lappi transfuge de Toyota… Hyundai pour sa part renouvelle sa confiance à Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul et à engager pour six piges le nonuple champion du monde Sébastien Loeb… Toyota a conservé Tänak et Latvala et a engagé Meeke pour remplacer Lappi… Côté Helvétique, un seul pilote a fait le déplacement monégasque, l’inusable Olivier Burri accompagné d’Anderson Levratti et au volant d’une Skoda Fabia.
Mais revenons au ‘Monte’… Le premier à se mettre en évidence était Kris Meeke qui survolait le shakedown… «C’est tellement plus beau quand c’est inutile», disent certains… En course, Ott Tänak accrochait le scratch de l’ES1… Neuville celui de l’ES2… Loeb en faisait de même sur la 4… Ogier remportait la 5ème et Latvala la 6ème… Autrement dit, cinq spéciales, cinq vainqueurs différents… Sachant que l’ES 3 a été annulée et que les ES 4 et 5 ont été interrompues… Au général, Tänak était en tête après la spéciale 2, Neuville menait de la 4 à la 6… Et c’est Ogier qui s’installait au commandement au terme de l’ES7… Et jusqu’à l’ultime et dernière épreuve, soit la 16ème. Le champion en titre aligne ainsi sa 6ème victoire de rang du côté de la principauté et marque d’emblée son territoire dans la course au titre 2019… Reste que s’il termine vainqueur, le champion en titre n’a jamais eu la tâche facile… Neuville lui collait aux basques et n’était jamais plus qu’à quelques petites secondes… Au chapitre spéciales, Tänak a signé 7 temps de référence, Neuville 3, Loeb 2, Ogier, Latvala et Meeke chacun 1… Au passage, la victoire d’Ogier à Monaco est aussi la 100ème de Citroën en WRC.

Quant à Olivier Burri, disons qu’il a été égal à lui-même… Pointé au 18ème rang au terme de la première épreuve chrono, il a ensuite toujours figuré dans le Top 20… Avec une chute en 19ème position après l’ES5, puis une avancée au 16ème rang après la 8… Et enfin un 15ème rang final synonyme de Top 10 (8ème) en RC2… Prestation d’un pilote amateur et ‘ponctuel’ qui mérite bien un coup de chapeau!
Crédit images: © Red Bull Media House