La 6ème étape du DTM n’a guère été favorable (euphémisme) au jeune pilote suisse Nico Müller (Audi).
Après avoir marqué ses premiers points lors de la manche précédente du DTM, Nico Müller a déchanté en fin de semaine du côté de Spielberg, où est situé le Red Bull Ring. Pourtant tout n’avait pas si mal commencé avec une 15ème, puis une 11ème place lors des essais libres. Puis le 18ème rang de la première séance de qualifications, synonyme d’une participation à la deuxième… Et c’est là que les choses ont mal tourné. En Q2 point de Nico Müller, scotché dans son box par des problèmes techniques. Corollaire: 18ème place sur la grille.
Parti en pneus tendre, le pilote de l’Audi #22 alignait les bons tours et remontait régulièrement dans le classement, pointant même brièvement au 10ème rang. Mais ça c’était avant… Avant un drapeau jaune et des décisions de commissaires pour le moins particulière. Mais sous le régime allemand le règlement c’est le règlement encore plus qu’ailleurs. Et comme le ridicule ne tue toujours pas… Müller et quelques autres se voyaient pénalisés pour n’avoir pas suffisamment levé le pied sous drapeau jaune. Un calcul de vitesse effectué par GPS et qui veut que, lorsqu’un drapeau jaune est déployé, les pilotes effectuent des tours plus lents que précédemment. C’est du moins ce qu’expliquent les connaisseurs…
Peu importe d’ailleurs, le résultat est le même. Auteur d’une superbe course jusque-là, Nico Müller se retrouvait relégué en fond de peloton et comme il devait encore changer ses pneus, il perdait finalement tout le bénéfice de sa belle tenue. Dommage!
Crédit photos: site DTM
Commentaire.
En sport automobile, les commissaires sont ce que sont les arbitres au football. De fait, moins il se font remarquer, plus ils sont efficaces. De toute évidence, la brochette de fonctionnaires de la 6ème manche du DTM disputée à Spielberg n’entre pas dans la catégorie ‘discret’. Pénalités à la pelle, décisions douteuses, utilisations d’une balance déséquilibrée, adeptes de la pratique ‘deux poids, deux mesures’, les personnages de l’ombre ont (trop) pris le soleil. Et lorsque la paperasse prend le dessus sur le sport, que les voitures sont ‘pilotées’ par des bureaucrates, l’équité d’abord, mais l’esprit surtout sont bafoués et la course est ‘polluée’. C’est regrettable!