En endurance, les pilotes suisses font fort. Buemi et Delétraz sont en tête dans leurs catégories. En DTM, Feller est sur le podium provisoire et en WRC Rovanperä a trois roues sur le titre.
WEC. Le peloton des pilotes d’endurance était à Fuji, sur les terres de Toyota, pour la sixième manche du championnat et pour une course de six heures. Et comment pouvait-il en être autrement, le constructeur nippon s’est imposé dans son jardin. Mieux même, Toyota a signé un doublé dans l’ordre 7 (Conway, Lopez, Kobayashi) et 8 (Sébastien Buemi, Hartley, Hirakawa). Lors des qualifications, c’est déjà la voiture #7 qui avait signé le meilleur temps.
À noter encore que chez les Hypercar, Porsche complète le podium. La voiture #99 de Neel Jani (Proton Competition) a terminé au neuvième rang après avoir connu quelques problèmes lors d’un changement de pilote notamment.
En catégorie LMP2, Louis Delétraz et ses camarades Kubica et Andrade étaient deuxièmes sur la grille mais ont déjoué les pièges pour terminer la course en vainqueurs. United Autosports et WRT complètent le podium. Quant à Fabio Scherer qui roule pour Inter Europol Competition, il a terminé au neuvième rang de la catégorie.
En catégorie LM GTE, les Dames de Iron Linx (Rahel Frey, Michelle Gatting, Sarah Bovy) qualifiées en deuxième position se sont bien battues mais ont concédé deux places en course terminant au quatrième rang.
Plus que réjouissant, après cette course de Fuji et compte tenu qu’il reste une seule épreuve au calendrier, Sébastien Buemi et Louis Delétraz sont en tête de leurs catégories au classement provisoire du championnat. Quant au trio de filles de Iron Dames, il s’accroche à la deuxième place de sa division. À noter que dans cette division LM GTE La médaille d’or est déjà acquise par le trio de pilotes qui roule pour Corvette, et que Toyota grâce à son doublé, s’octroie le titre des constructeurs.
DTM. Pour la première fois depuis des années, le championnat d’Allemagne de tourisme (DTM) retournait sur le circuit du Sachsenring. L’occasion pour certains pilotes de retrouver un tracé qu’ils connaissaient, et pour d’autres de le découvrir. C’est Stolz (Mercedes) qui signait la pôle du samedi. Le meilleur «suisse» était Vermeulen qui roule pour Emil Frey Racing (Ferrari) et figurait au cinquième rang. Ricardo Feller (Audi) était P6, Jack Aitken (EFR) P9 et Patric Niederhauser (Audi) P13. En course, le pole man tenait la distance et l’emportait. Feller gagnait deux rangs pour terminer quatrième. Vermeulen était dixième alors que Aitken et Niederhauser abandonnaient.
Le dimanche, c’est le pilote Lamborghini, Mirko Bortolotti, qui signait la pole et s’imposait en course. Aux qualifs, les Ferrari de Emil Frey Racing faisait des étincelles, Aitken était P2 et Vermeulen P4. Du côté des pilotes helvétiques, Feller signait le sixième temps et Niederhauser le douzième. Dans une course menée de main de maître par Bortolotti, Ricardo Feller s’accrochait au podium avant d’être pénalisé et de se retrouver au sixième rang. Vermeulen termine cinquième et Niederhauser neuvième.
Il reste quatre courses au programme et c’est Bortolotti qui mène le classement général provisoire devant le pilote Porsche Preining et Ricardo Feller. Autrement dit, un Italien, un Autrichien et un Suisse en tête du championnat d’Allemagne.
WRC. Ce week-end, Toyota aura signé deux doublés. Après celui des pilotes d’endurance, est venu celui des «acrobates» du rallye. Kalle Rovanperä et Elfyn Evans ont eux aussi offert au constructeur japonais respectivement une première et une deuxième places lors du Acropolis rallye de Grèce. C’est le pilote Hyundai, Dani Sordo, qui complète le podium. Le champion du monde en titre (Rovanperä) s’est imposé dès la première spéciale. Puis Thierry Neuville (Hyundai) a pris le pouvoir pour terminer la première journée à la tête du classement. Samedi, c’est Sébastien Ogier (Toyota encore) qui prenait la tête après la première spéciale du jour et la septième du rallye. Et Neuville revenait à la pointe du peloton à l’issue du huitième et du neuvième tronçons chronométrés. Mais ça c’était avant, avant qu’un gros trou ne vienne endommagé sa voiture, le contraignant à l’abandon. Ogier reprenait le pouvoir pour deux spéciales (10 et 11) avant, lui aussi, de devoir abandonner. C’est donc Rovanperä qui terminait la deuxième journée au sommet du classement. Restaient trois épreuves à parcourir le dimanche et le pilote de la Toyota #69 ne laissait à personne le loisir de contester sa position. Au classement final, il possède 1.37 minute d’avance sur son coéquipier Evans. Sur le carnet des temps scratch, Rovanperä marque huit coches. C’est ce que d’aucuns appellent le panache. Sur le même carnet, Neuville et Tänak comptabilisent chacun deux bâtons, Ogier, Evans et Sordo chacun un. Au classement général de la saison, Rovanperä est toujours solidement en tête devant Evans et Neuville. Il reste trois épreuves au calendrier de l’année.
Crédit images: Site WEC, ADAC, WRC (Red Bull Media House), cp EFR