Vendredi, Toyota remporté la manche d’ouverture du WEC. Dimanche, le constructeur nippon s’imposait au Mexique en double WRC. En F2, Boschung prend la tête du championnat.
WEC. La manche d’ouverture du championnat du monde d’endurance (WEC) se déroulait aux États-Unis en marge des 12h de Sebring. Chapitre participation, le WEC pouvait compter sur pas moins de sept constructeurs, parmi eux les désormais traditionnels Toyota, Peugeot, Glickenhaus auxquels viennent s’ajouter de nouveaux venus Cadillac, Ferrari, Porsche et Vanwall. Mais, le comme dirait l’autre, à la fin c’est toujours Toyota qui gagne. Il n’empêche, Ferrari pour sa première participation en Hypercar décrochait la pole. Sébastien Buemi sur la Toyota #8 était deuxième et Nico Müller (Peugeot) pointait au 8ème rang. Dans la catégorie LMP2, les Helvètes étaient 6ème (Delétraz) et 11ème (Scherer). La surprise du chef venait de la catégorie LMGTE avec les dames de chez Iron Linx, dont Rahel Frey, qui décrochaient la pole.
En course, Peugeot connaissait des déboires difficilement explicables à ce niveau. Ferrari, parti en tête, accumulait les pénalités et les petits problèmes. Et tout «rentrait donc dans l’ordre» pour Toyota qui dominait la course et passait sous le drapeau à damier en doublé la #7 précédant la #8. À noter que pour son retour, 50 ans plus tard, Ferrari occupe la troisième marche du podium. En LMP2, la victoire revient à l’équipe Jota, les Suisses sont respectivement 4ème (Scherer) et 5ème (Delétraz) de la catégorie. Alors que Rahel Frey et ses copines terminent 8ème de leur division.
Les «petits» nouveaux
IMSA. Louis Delétraz et les dames de Iron Lynx ont doublé la mise en participant dès le samedi au 12h de Sebring. Le Genevois roulait alors pour Acura et les Dames avaient troqué leur Porsche pour une Lamborghini. Cette course mythique voyait aussi les débuts de Romain Grosjean chez Lamborghini. Alors que Delétraz et ses petits camarades (Taylor et Albuquerque) se battaient pour la victoire, un accident impliquant une demi-douzaine de voitures les a empêchés d’aller au bout. C’est finalement Cadillac qui s’est imposé. Grosjean termine au 20ème rang général et 4ème de sa catégorie (GTD pro) alors que Rahel Frey et ses camarades sont 35ème.
F2. À Djeddah (Arabie saoudite), le Valaisan Ralph Boschung (Campos) a connu un week-end correct, sans plus. Qualifié en neuvième position, il a terminé la course courte du samedi juste à côté du podium. Le dimanche, Il a pris la 19ème place de la course longue. Il n’empêche, Boschung prend la tête du classement général avec 33 points, juste devant Pourchaire (32) et Iwasa (31).
WRC. Sur les routes mexicaines un retraité actif a fini par s’imposer. Sébastien Ogier (Toyota) est monté sur la première marche du podium devant Thierry Neuville (Hyundai) et Elfyn Evans (Toyota). Le Français établit ainsi un nouveau record avec sept victoires au Mexique. Au terme du premier jour (jeudi) c’est Ott Tänak (Ford) qui était en tête. Lappi (Hyundai) prenait le commandement dès la première spéciale du jour deux et terminait devant tous ses camarades le vendredi soir. Samedi, Lappi était victime d’un accident et c’est Ogier qui prenait le pouvoir au terme de la première ES et restait en tête durant toute la journée. Et dimanche, il ne laissait à personne le loisir de le contrarier dans ses projets pour finalement s’imposer. Sur le carnet des temps scratches, c’est Neuville qui marque le plus de coches avec six. Il est suivi de Lappi et Ogier (5), Tänak (4), alors que Sordo et Evans comptent chacun une coche. À noter qu’à l’origine le rallye comptait 23 tronçons chronométrés et qu’il a été réduit à 22 après l’annulation de la spéciale numéro 15. Avec sa victoire mexicaine ajoutée à celle du Monte, Ogier prend la tête du championnat avec 56 points devant Neuville (53) et Rovanperä (52).
Crédit images: Sites WEC, IMSA, WRC (Red Bull Media House)