Lorsque vous articulez le nom ‘Jeep’ les gens pensent guerre et armée américaine… Pourtant…
Même si elle descend en droite ligne des fameuses «Willis» de la seconde guerre mondiale, la Wrangler a fait son apparition en 1987… Et en est aujourd’hui à sa quatrième génération. A noter au passage que Jeep a célébré l’an dernier son 80ème anniversaire et s’est évidemment fendu de quelques modèles spéciaux.
Mais venons-en au sujet de notre test. Une Wrangler Rubicon que nous avons roulé dans sa version quatre portes, avec le moteur 2.0 essence hybride et rechargeable. Au programme figuraient aussi une tractions intégrale, une boîte automatique huit rapports et cerise sur le gâteau, 380 chevaux.
Soyons honnêtes, quand nous avons vu l’objet de nos délires, nous avons fait la remarque spontanée «c’est énorme!»… Par contre, quand nous avons parqué cette impressionnante Jeep devant notre garage, histoire de ne pas tenter le diable en essayant de lui faire franchir les portes, nous avons attiré une grosse poignée de voisins qui jusque-là ne s’intéressaient pas vraiment à nos voitures de tests. Difficile de viser la discrétion avec un tel «monstre».
Sur la route, la bête se dompte facilement. Malgré ses dimensions pour le moins généreuses elle est maniable et stable. Par contre les pneus, des gommes spéciales boue montées d’origine, sont particulièrement bruyants. Quant au parcage… N’abordons même pas le sujet.
Pour le reste, cette Wrangler Rubicon est spacieuse et modulable à souhait. En conditions hivernales, nous n’avons pas tenté d’enlever le haut, mais l’exercice semble relativement facile. Quant aux choses qui généralement ont tendance à fâcher, le tarif Jeep fixe le prix de base de la Wrangler à 70’205 francs pour la version deux portes… ‘Notre’ Rubicon quatre portes d’essai atteignait pour sa part 88’695 francs, alors que son prix de base est de 85’705 francs. En ce qui concerne la consommation, nous avons parcouru quelque 320 kilomètres dont 80 en mode électrique… Et avons légèrement passé la norme d’usine fixée à 4.1 litres pour cent kilomètres en calculant une gourmandise de 4.5 litres et quelques kilowatts/heure. Les pneus et le poids à vide de l’ensemble (2’383 kilos) sont, de toute évidence, les critères pénalisants en la matière.