Le SUV CX-5 signé Mazda est une voiture qu’il est difficile de ne pas apprécier.
Le constructeur nippon est entré dans le créneau des grands SUV avec CX-5 alors que le millésime 2012 était au calendrier. Au passage, CX-5 était le premier de la famille Mazda a recevoir la totalité du programme «skyactiv» développée pour optimiser la consommation et l’efficience des moteurs essence et diesel de la maison. La deuxième génération a fait son entrée sur les marchés en 2017… Et a été revue et corrigée, autrement écrit remise au goût du jour, une première fois en 2017, une autre en 2020 et enfin la troisième en 2021 pour le millésime 2022.
Franchement, pour avoir testé la version dite ancienne, c’est-à-dire 2020, nous avons peine à imaginer ce qui peut encore être amélioré sur ce SUV que nous avons trouvé juste impeccable. Mais le diable se cache souvent dans les détails comme la taille du coffre augmentée de quelques décilitres. Pour l’anecdote, nous avons retrouvé un essai de nos collègues du TCS daté de 2012 dans lequel ils relevaient les qualités du CX-5 «le SUV de Mazda a tout pour cartonner». Une dizaine d’années plus tard, nous avons le même avis.
Mais passons aux choses concrètes, soit à notre test. Notre CX-5 était du genre luxueux, il portait l’étiquette «Revolution», cachait 184 chevaux sous son capot, était motorisé par un bloc diesel de 2.2 litres et s’appuyait sur une traction intégrale et une boîte automatique 6 rapports pour transmettre la puissance. Les plus connaisseurs auront compris, ce CX-5 avait tout pour plaire. De plus, il est confortable, maniable malgré sa taille, et surtout il offre un habitacle spacieux et modulable.
Sur routes sinueuses, comme rectilignes, le CX-5 a un comportement digne des meilleurs. Il avale les bornes sans jamais sourciller, sans hésitations. Même les places de parc, toujours plus exiguës, ne lui font pas peur.
A ce stade, j’entends déjà les détracteurs faire leur remarques, notamment quant à la consommation. Et bien là aussi le CX-5 frise la perfection. Les promesses du constructeur font état de 6.6 litres de diesel par tranche de cent kilomètres. En conditions hivernales, avec les pneus adéquats, nous avons parcouru quelque 620 bornes et avons constaté une gourmandise de 6.8 litres. Rien à redire.
Chapitre prix, Mazda affiche son CX-5 en deux ou quatre roues motrices dans un éventail qui s’ouvre à 28’700 francs et va jusqu’à 52’900 francs au gré des motorisations et de l’équipement, évidemment. Pour exemple, notre voiture de test était affichée au prix de base de 49’700 francs et valait au final 50’796 francs avec quelques options.