Avec la dernière génération de son Outback, Subaru joue les cartes premium et sécurité.
Lors d’une présentation rapide et d’un parcours peu convaincant, nous avions relevé les atouts sécuritaire de la sixième génération Outback. https://www.suisseautomag.ch/2021/06/nouveautes-marche-subaru-outback/. Inutile donc de rappeler ici l’histoire de ce break si ce n’est peut-être qu’il est plus grand que ses prédécesseurs, que le modèle actuel est la sixième génération et qu’il a remplacé la Legacy dès l‘an 2000. Sans oublier les paroles de Peter Bucher, responsable de la communication de Subaru Suisse, «Outback est le top modèle de notre gamme 4×4».
Et nous, avons eu l’opportunité de nous en rendre compte avec la version «luxury» mise à notre disposition pour ce test. Si sous le capot rien ne change par rapport aux autres finitions à l’intérieur parc contre…Le bloc est un quatre cylindres essence, 2.5 litres et 169 chevaux. L’habitacle est sophistiqué, les sièges en cuir bicolore sont du meilleur effet. La qualité perçue est fortement en hausse. Le confort parfait et l’agencement impeccable. Sur la route, rectiligne ou sinueuse, l’Outback se laisse mener à la baguette et ce malgré ses dimensions généreuses (4.870 mètres de long) et son poids de forme élevé (1’750 kilos à vide). Pour mémoire, Subaru utilise une nouvelle plateforme de construction qui apporte plus de rigidité à l’ensemble et permet d’améliorer le comportement routier.
Le seul bémol pour nous, mais c’est probablement un conflit de génération, est la présence très remarquée du système «EyeSight». Certes d’une utilité incontestable ce «big brother» à la japonaise surveille les moindres faits et gestes du conducteur et le rappelle à l’ordre à la plus petite inattention. Juste dommage qu’il ne puisse empêcher les accrocs du téléphone d’avoir leur appareil en main. Plaisanterie mise à part, la sécurité des voitures aux six étoiles a été fortement améliorée grâce à cet œil bienveillant qui, il faut l’admettre, peut être débranché par épisodes après quelques ‘manœuvres’ sur l’écran central. Dommage qu’il soit doté d’une mémoire courte et ne se souvienne pas des réglages d’une fois à l’autre. Il n’empêche, les amateurs de sécurité et d’aides à la conduite à tout va y trouveront largement leur compte. Et puis nous avons apprécié une chose bien pratique que Subaru à mis à sa «sauce», l’ouverture automatique du coffre… Alors que de nombreux constructeurs préconise le pied pour déclencher la porte, Subaru met le coude. Et selon nos expériences, ça fonctionne mieux.
Reste à aborder les éléments financiers dont fait partie la consommation. Subaru annonce la couleur avec une barre fixée à 8.6 litres pour cent kilomètres. Lors de notre test nous avons parcouru 580 bornes et avons constaté une gourmandise de 7.5 litres par tranche de cent. C’est à la fois raisonnable en regard du véhicule en question (lourd, 4×4, et suréquipé) et trop si l’on prend en référence le contexte actuel. A chacun son avis. Changeons de sujet et parlons argent. Sur le tarif Subaru, l’Outback figure dans une fourchette entre 43’900 et 49’900 francs au gré des finitions.
Un détail encore, qui n’en est d’ailleurs peut-être pas un pour vous, le Subaru Outback vient d’obtenir cinq étoiles au tests de sécurité Euro NCAP.