Tricherie ou incident les autorités sportives doivent sévir…
Rallye suisse ou championnat du monde d’endurance (WEC) même combat. Ou plutôt absence de combat. En se cachant derrière des règlements souvent obsolètes les autorités sportives automobiles ne font pas leur boulot. C’est regrettable pour la crédibilité du sport!
En Suisse, les rallyes ne sont pas nombreux et lorsque la saison est entachée de tricherie les observateurs se posent la question rhétorique «mais que fait la police?», en l’occurrence le pouvoir sportif. Pourquoi attendre la dernière manche, voire une réclamation, pour procéder à des contrôles? Heureusement, les partenaires du championnat, eux, ont eu le courage et la décence de prendre une décision forte en privant le tricheur de la récompense qui va avec le titre. «Nous ne voulons pas être représentés par un pilote qui a fraudé», expliquent Renault, Alpine et Michelin. Reste la question qui titille les esprits «Toedtli a-t-il triché toute la saison ou pas?» Faute de contrôles subséquents donc de preuves le doute subsiste et c’est dommage.
Même constat, ou presque, en endurance. Faute d’une prise de décision claire la direction de course du WEC a de toute évidence privé Porsche et ses pilotes de couronne. En laissant un «voyou» faire sa loi lors des 8H de Bahreïn et en refusant d’appliquer une sentence proportionnée les responsables offrent le titre à une écurie et des pilotes qui sur ce coup là ne méritent pas.
Question: à quoi sert l’autorité si elle ne fait preuve d’autorité justement? Nous avons notre avis, mais… Laissons chacun se faire sa propre idée.