«Bien plus qu’un joli minois» affirme Opel en présentant son SUV urbain, le Crossland. Force est d’admettre que le compliment est justifié.
Crossland est supposé être le petit de la famille des SUV Opel. Mais un petit qui comme beaucoup d’autres refuse d’être traité de la sorte. «Je ne suis plus petite j’ai quatre ans», nous affirmait récemment une jolie fillette. «Petit mais costaud» prétendent un livre signé Audiard et une pub’ de la fin des années 80. Et maintenant voici la version automobile proposée par le constructeur allemand à l’éclair.
Notre véhicule de test était un Crossland de finition «ultimate», la plus haute en gamme, motorisé par un bloc 1,2 litre de 130 chevaux. La boîte était automatique à six rapports. Détail qui n’en est pas un, le Crossland est désormais doté de la fameuse face avant «Opel Vizor» plus fine et attractive que la traditionnelle calandre de la marque. Cela précisé, passons à la revue de détails. Certes compact, notre Crossland ne manquait pas d’espace intérieur et de confort. La planche de bord est aussi digitalisée que fonctionnelle et, esprit allemand oblige, chaque chose est à sa place. Et revenons en quelques mots sur le qualificatif de petit qui lui est affublé. En fait, Crossland est à quelques centimètres près de dimensions quasi identiques à son présumé ‘grand frère’ le Mokka. Et surtout, élément non négligeable, son coffre à bagages est sensiblement plus grand (410 litres contre 350).
Sur la route, le ‘petit’ Crossland se comporte, là encore, comme un grand. Il est maniable, agile et efficace à souhait. Jamais il ne renâcle qu’elle que soit la tâche qui lui est confiée. Le moteur et la boîte s’entendent à merveille pour assurer le meilleur. Par monts et vaux, Crossland qui porte bien son nom, assume, se faufile de virages en virages, tient le cap sur rectilignes. De plus, comme certains plus grands, il est disponible avec l’option «IntelliGrip», autrement exprimé contrôle de traction adaptatif. Et ce avec cinq modes (normal, on-road, neige, terrain ou boue, sable). De quoi aider les plus exigeants sur chaussée difficile.
Pour le reste, rien à redire, si ce n’est peut-être en termes de gourmandise, mais encore… Le fait est qu’Opel annonce la couleur en promettant une consommation de 6.7 litres pour cent kilomètres. Lors de notre essai en conditions familiales et quotidiennes nous avons parcouru quelque 770 bornes et notre petit carnet de bord à livrer le résultat de 6.3 litres par tranche de cent. Disons que c’est bien, mais qu’il y aurait probablement matière à faire mieux en proposant une version hybride légère, par exemple.
Chapitre finances, le tarif Opel affiche Crossland entre 22’320 et 34’970 francs. Notre voiture de test figure au tableau à 31’970 francs avec un équipement particulièrement complet qui évite d’avoir recours aux options.