Avec nouvelle Sandero, Dacia fait entrer son best-seller dans une nouvelle dimension.
Lorsque vous roulez une Dacia certains vous regardent de travers… «Je t’ai connu avec des voitures plus haut de gamme», lançait même un ami… Eh bien désolé, mais tous ces pseudos connaisseurs se trompent. Roulez en Dacia, qui plus est avec la nouvelle Sandero, n’est pas une punition. En matière d’automobile comme pour d’autres sujets quotidiens, il faut savoir raison garder. Et avec Dacia et sa nouvelle Sandero, il est important d’appliquer le principe qui veut que comparaison de soit pas raison. Certes Sandero n’est pas une citadine comme les autres, Sandero ne fait pas dans le tape-à-l’œil, mais elle est parfaite et avance un argument de choc parmi tant d’autres: son prix.
A l’image de son grand frère le Duster, Sandero est devenue une icône de la marque roumaine fondée en 1966 et reprise par le groupe Renault en 1999. Dans son créneau des citadines, elle fait un tabac et, selon le dossier de presse, elle est la plus vendue aux particuliers européens depuis 2017… Avec sa version ‘baroudeuse’ Stepway, Sandero atteint 2.1 millions d’exemplaires vendus depuis 2004.
Une fois n’est pas coutume, nous avons testé la version de base, comprenez Sandero, sans Stepway. Avec le petit moteur 1.0 litre, trois cylindres et 90 chevaux couplé à une boîte manuelle six rapports… Il existe une version encore plus basique avec le même bloc mais 65 chevaux et une boîte cinq. Mais revenons à notre test… Durant les deux semaines de notre liaison avec Sandero, nous n’avons connu aucun souci… Cette petit voiture taillée pour la ville se comporte aussi parfaitement hors des cités. Elle est compacte, maniable, agile et se laisse mener par monts et vaux sans jamais rechigner à la tâche… Au long des quelque 740 kilomètres de nos périples quotidiens nous n’avons pas réellement trouvé de failles dans la cuirasse de cette Dacia. Alors il est vrai que compte tenu de son tarif nous sommes peut-être un peu plus magnanimes que nous ne l’aurions été avec la même voiture plus chère… Disons que Dacia pourrait encore faire mieux en termes de confort, mais fait beaucoup en matière d’équipement et d’aides à la conduite. La Sandero nouvelle est équipée des dernières technologies qui restent peu intrusives et ça aussi c’est sympathique. Dacia a également adopté une signature lumineuse en «Y» tant à l’avant qu’à l’arrière et des feux LED. C’est du meilleur effet et de série sur tous les modèles.
Venons-en maintenant à ce prix dont il est question depuis quelques lignes… Notre voiture de test figure au tarif Dacia pour 12’690 francs en finition «comfort». Avec quelques options son prix final était de 14’940 francs… La version de base (65 ch. bte 5) est vendue à 9’690 francs… Et la finition la plus élaborée (Stepway/comfort/aut.) coûte 15’890 francs. Alors oui, c’est peut-être une voiture qui n’en jette pas autant que ses consœurs, encore que cela soit relatif, mais l’amateur d’une berline pratique et agréable peut y trouver son bonheur. D’autant plus qu’au chapitre gourmandise aussi cette Sandero fait dans la sobriété… Le constructeur annonce 5.1 litres pour cent kilomètres, nous en avons calculé 5.8. C’est plus, mais parfaitement correct. En conclusion, disons que Dacia offre aux amateurs de voitures simples un excellents rapport qualité / prix.