Troisième génération du modèle, nouvelle Citroën C3 est plus fringante encore, légèrement décevante aussi…
Commençons par un peu d’histoire. La première C3 a fait son apparition en 2002 et a été déclinée en différentes finitions à savoir «Pluriel», «Picasso» et «Aircross»… En 2009, la marque au chevron proposait une deuxième génération à sa citadine qui prenait son allure actuelle de SUV compact en 2016 avec l’apparition de la troisième génération. Aujourd’hui, c’est d’un lifting qu’il s’agit pour offrir quelques arguments supplémentaires à cette ‘petite’ très appréciée.
N’ayons pas peur des mots, C3 a de la gueule. Sa nouvelle face avant, ses protections antichocs «Airbumps» sur les côtés, ses couleurs et décors sont présents pour renforcer l’image… Pensez, Citroën affiche 97 combinaisons de teintes et autres accessoires pour personnaliser la C3. A l’intérieur aussi l’ambiance est plutôt sympa et très colorée. Nous avons par contre peu apprécié les sièges annoncés comme une véritable révolution sous l’étiquette «advanced comfort» et que nous avons trouvé assez quelconques en terme de confort justement. Mais ce n’est là que notre sentiment. Pour le reste disons que cette C3 est aguicheuse, mais pas seulement…
Sur la route, par monts et vaux, elle s’accroche au bitume. Globalement, elle a un comportement sain et ne rechigne pas à la tâche. Le train roulant filtre bien les aspérités de la chaussée et l’ensemble s’avère agréable à rouler. Seule la boîte, en l’occurrence une automatique six rapports, a quelques hésitations et semble se chercher, notamment sur routes sinueuses ou pentues. Ah oui, précision utile, nous avons testé la C3 dans sa finition 1.2 litre essence, 110 chevaux et avec la boîte EAT6 (Efficient Automatic Transmission). Le niveau d’équipement était de type «shine». Soit le plus élevé dans la hiérarchie.
Cela précisé, la ‘petite’ C3 est comme ses camarades de jeu des autres marques, elle est devenu grande… Spacieuse aussi. Elle est évidemment truffée d’électronique et d’aides à la conduite dont la plupart est «désactivable» comme le stipule le catalogue. Inutile de préciser que cela nous a parfaitement convenu. Passons maintenant au chapitre consommation qui prend une importance grandissante… Au cours de notre test nous avons parcouru quelque 600 kilomètres et avons consommé 6.2 litres d’essence pour chaque tranche de cent. Exactement ce que promettent les données d’usine. Autrement exprimé, c’est peut-être un peu beaucoup par les temps qui courent, mais en connaissance de cause, donc sans remarque particulière. Pou conclure, jetons un regard sur la liste de prix Citroën pour constater que C3 figure dans une fourchette dont la limite inférieure est fixée à 16’990 francs (finition ‘feel’, 1.2 / 3 cyl., 83 ch.) pour atteindre 25’800 francs, prix de base de la version testée.