Chez Subaru, la sixième génération Outback se veut ‘sécuritaire’ que jamais… Plus longue et plus large aussi.
Avant de se mettre au volant de ce nouvel Outback commençons par un peu d’histoire. Apparu en 1995, l’Outback était alors une version baroudeuse de la Legacy. Aujourd’hui, plus précisément depuis l’an 2000, Outback pourrait adapter des paroles de Michel Sardou et chanter «ne m’appelez plus jamais Legacy…» Tant il est vrai que ce tout-chemin a pris son indépendance et est devenu un modèle à part entière de la marque aux étoiles. Pour être plus complet rappelons que celui qui s’appelle Outback en Europe est affublé de différents noms à travers la planète comme par exemple Legacy Grand Wagon ou Lancaster.
Cela écrit dissipons une rumeur persistance qui voudrait que Subaru quitte l’Europe… «Subaru est une marque autonome ou indépendante présente dans le paysage automobile depuis 1953 et s’est implanté en Suisse il y a plus de quarante ans. Cela dit nous pensons que pour jouer en «Champion’s league» automobile une marque se doit d’être présente en Europe…» paroles de Pascal Meyer directeur général de Subaru Suisse. Ces quelques précisions apportées, il est temps de passer au sujet du jour, la sixième génération Outback.
«Il s’agit du top modèle de notre gamme 4×4», précise Peter Bucher, responsable de la communication. Et force est d’admettre que ce top modèle est plus ‘habillé’ que jamais en termes de sécurité et de qualités routières. La ‘faute’ à la nouvelle plateforme de construction utilisée par Subaru d’abord, et à l’augmentation des tâches confiées au système «EyeSight» ensuite. La plateforme globale utilisée par le constructeur apporte plus de rigidité donc de sécurité à l’ensemble des modèles, accessoirement elle permet d’améliorer le comportement routier. Elle permet à l’Outback d’être plus longue (+ 5 centimètres), plus large (+ 3.5 cm) et de changer légèrement d’allure globale avec un un capot allongé, un zeste de robustesse plus affirmée aussi. Sous le capot se trouve un moteur boxer de 2.5 litres et 169 chevaux. Il est couplé à une boîte automatique huit rapports et une traction intégrale. Détail, qui n’en est pas vraiment un, la garde au sol est de 21.3 centimètres. A noter qu’à l’intérieur, la qualité perçue est très nettement améliorée. Quant au système EyeSight embarqué, nous l’avons trouvé certes utile, mais un soupçon trop intrusif. Tant il est vrai que Subaru lui confie toujours plus de tâches comme celle de ‘regarder’ de travers dans les intersections histoire d’éviter les accidents. Sans parler de la détection des obstacles, de la prévention des collisions, du freinage d’urgence, du changement de voie, et autres… «Volvo n’est pas la seule marque a jouer la carte sécuritaire», lance Peter Bucher. Sur la liste de prix Subaru, Outback figure dans une fourchette de 43’900 à 49’900 francs au gré des finitions.