Revisité, le ‘petit’ Tivoli est toujours aussi original et citadin.
Pour mémoire, Tivoli est le nom emprunté à une ville italienne. Il est aussi un palindrome qui lu à l’envers donne «I lov it»… Et vous savez quoi? Nous avons aimé ses deux semaines de test au volant de ‘notre’ Tivoli. Rappelons encore que le SUV compact du constructeur coréen a fait sa première apparition au salon de Genève en 2015… Il a ensuite subi une remise à niveau en 2019… Ah oui, une dernière petite chose avant d’entrer dans le vif du sujet, SsangYong a été crée en 1954 et après diverses péripéties appartient désormais à la société indienne Mahindra & Mahindra que les amateurs de Formule E connaissent bien.
Venons-en maintenant aux faits. Le modèle mis à notre disposition était motorisé par un bloc 1.5 essence de 160 chevaux. La boîte était manuelle et à six vitesses et la traction intégrale. Avant de nous installer au volant, nous avons apprécié l’allure générale disons… plutôt originale de l’ensemble. Allure soulignée par la couleur orange de la carrosserie qui rendait caduque tout tentative de passer incognito. Comme le faisait remarquer un ami avec un large sourire «avec une telle voiture tu ne parques pas devant chez ta maîtresse»…

A l’intérieur, tout respire la sérénité. La planche de bord sert d’écrin à des cadrans modernes aux couleurs changeantes et à la fonctionnalité remarquable. Le confort est bien présent, l’habitabilité et la modularité ne font pas défaut. L’agencement est parfait, la connectivité et les aides à la conduite bien présentes. Contact. Sincèrement, nous avons eu quelques difficultés à nous adapter à la boîte manuelle dont le levier manque légèrement de précision. Mais sinon rien à redire. Le Tivoli avale les kilomètres sans sourciller, se joue des aspérités et autres pièges de la chaussée sans coup férir et se comporte aussi bien en virage qu’en rectiligne. Il est maniable et agile et peut se targuer d’être à la fois rats des champs et rats des villes.
Cela dit, Tivoli a certes beaucoup de qualité, mais également un défaut d’importance: Sa gourmandise qui ne fait pas dans la dentelle. Nos calculs basés sur quelque 550 kilomètres parcourus en mode d’utilisation quotidienne ont fixé le résultat à 7.7 litres par tranche de cent kilomètres. Un chiffre très proche des promesses du constructeur qui annonce 7.5 litres, mais qui dans le contexte actuel est un peu élevé pour être politiquement correct.

Quant à la liste de prix SsangYong, elle s’ouvre à 19’990 francs avec le Tivoli deux roues motrices en finition «cristal»… Elle se referme sur la finition «sapphire», la plus sophistiquée, pour laquelle les intéressés débourseront 31’990 francs et toujours en deux roues motrices. Notre véhicule de test était de type «onyx», juste avant «sapphire», donc au bénéfice d’un équipement supérieur mais pas au top du top. Son tarif de base est affiché à 29’990 francs et, comme pour chaque modèle, la facture augmente de 3’000 francs lorsque vous ajoutez la traction intégrale.