Apothéloz en tête du GT allemand, Vukovic engage, Rebellion Racing termine en tête-à-queue. Il y a du sport!
Pour mémoire vainqueur du «young driver challenge 2018» Julien Apothéloz (19 ans) a fait ses premières armes en Allemagne et en TCR… Cette saison, il pilote une Mercedes dans le cadre de l’ADAC GT 4 et disons que cela lui réussi plutôt bien… Le week-end dernier au Sachsenring (D), Apothéloz et son compère Luca Trefz (18 ans) ont terminé P2 des premières qualifications et P2 de la course initiale… Ils étaient «seulement» P4 de la deuxième séance qualificative, avant de remporter la course 2 et de prendre dans le même tour de roues la tête du championnat…
Le préparateur suisse Vukovic s’allie avec Renault pour proposer une Mégane R.S. TC4 produite en série aussi limitée qu’exclusive. Actif avec la marque au losange depuis plusieurs saisons en TCR Europe et ailleurs, présent cette année en WTCR, Vukovic utilise une base Mégane, améliore son aérodynamisme, ‘vitamine’ son moteur qui atteint 360 chevaux et propose une véritable bête de course aux amateurs de sport au volant. Dans la foulée de cette nouvelle, Vukovic Motorsport annonce l’engagement du Français Aurélien Comte pour remplacer le (trop) fougueux Jack Young lors des trois courses WTCR de cette fin de semaine en Slovaquie.
SRO promoteur du GT World Challenge a signé un partenariat de trois ans avec Rebellion Timepieces pour le chronométrage des courses du championnat GT et des 24 Heures de Spa.
Rebellion encore, mais en version Racing cette fois. Les organisateurs du WEC (championnat du monde d’endurance) ont publié la liste provisoire des engagés pour la dernière manche de la saison à Bahreïn… Et nos craintes sont confirmées, à savoir que Rebellion et sa voiture #1 ne figure pas sur la dite liste…
Dommage! L’aventure Rebellion en endurance mondiale était une belle histoire qui se termine en tête-à-queue… Pour ne pas écrire en eau de boudin. Loin de nous l’idée de nous immiscer dans les affaires internes d’une entreprise, mais tout de même. Alexandre Pesci, passionné de chez passionné, a construit Rebellion Racing avec cet esprit d’entrepreneur qui lui va si bien. Au fil des années, il s’est entourés des meilleurs. Il a donné leur chance à de nombreux pilotes. Il a fait venir Hugues de Chaunac pour diriger son équipe technique. Et d’un jour à l’autre, patatras… Rebellion Racing, qui avait au passage décroché un partenariat avec Peugeot pour la catégorie Hypercar, n’existe plus que dans les souvenirs. Un fois encore, l’idée de tout plaquer est concevable et légitime, ce qui l’est moins c’est la manière. Un simple et laconique communiqué et une communication peu claire. Trois pilotes (Senna-Menezes-Nato) qui ont brillé toute l’année et qui sont privés de dessert. Certes le trio de la Rebellion #1 est actuellement sur la troisième marche du podium général du WEC 2020 et ne pourra en être délogé. Il n’empêche, même en période de pandémie et de calendrier bousculé, la belle histoire de Rebellion Racing aurait mérité une fin digne de ce nom. Pas une sortie précipité qui donne l’impression que la dernière page du livre a été arrachée. / FL
Crédits images: sites ADAC, WEC, cp Renault, WTCR et SRO.