Dani Sordo (Hyundai) s’impose en Sardaigne. Berthon, Coronel et Catsburg gagnent au Slovakiaring.
Calendrier de pandémie oblige, les amateurs de sport automobile ont encore vécu une fin de semaine chargée. Au plan mondial, les protagonistes du championnat du monde des rallyes (WRC) étaient en Sardaigne pour leur sixième sortie de la saison. Et sur les routes sardes c’est un «revenant» qui a imposé sa loi. L’Espagnol Dani Sordo (Hyundai) a pris le commandement lors de la spéciale 4 et n’a pas lâché son os jusqu’au terme du seizième chrono. Au final, il est suivi de son chef de file le Belge Thierry Neuville et du Français Sébastien Ogier (Toyota). Elfyn Evans (Toyota) termine P4 et garde la tête du général. Ott Tänak (Hyundai) est P6. Au tableau des temps scratches Ogier est le plus capé avec six chronos de référence. Sordo en compte cinq, Neuville deux, Suninen (Ford), Evans et Tänak chacun un. Et au général du mondial, Evans tient le haut du pavé avec 111 points, devant Ogier ( 97), Neuville (87) et Tänak (83). Autrement dit, deux Toyota précèdent deux Hyundai… Et il reste deux épreuves au programme avec la Belgique (Ypres) et un retour en Italie (Monza).
A l’instar de leurs petits camarades du rallye, les concurrents de la coupe du monde des voitures de tourisme (WTCR) étaient aussi en piste du côté de Bratislava. Sur le tracé du Slovakiaring, pour être précis, et avec trois courses au menu d’un week-end chargé. Chargé en sport, mais pas seulement puisque surprises et bêtises étaient aussi de mise. Au plan sportif pur, signalons qu’après leur ‘coup de gueule’ et leur retrait lors des courses précédentes au Nürburgring, les quatre Hyundai retrouvaient leur place dans le peloton. En matière de (bonnes) surprises relevons les victoires de Nathanaël Berthon (Audi), Tom Coronel (Audi) et Nicky Catsburg (Hyundai). Le premier cité ayant décroché la pole pour les courses 1 et 3. Et au chapitre bêtises, n’en déplaise à l’intéressé, soulignons le terrible accident de Nestor Girolami (Honda) en course 2. Accident dont il est totalement responsable et qui s’est heureusement terminé sans mal… Si ce n’est la perte de gros points au championnat dont il occupait le deuxième rang. Dans le dernier tour de la deuxième course, Girolami qui s’énervait de voir son collègue Guerrieri se battre pour le passer et espérait des consignes d’écurie qui ne venaient (heureusement) pas, perdait son calme et traversait la piste devant Jean-Karl Vernay (Alfa Romeo) bien placé pour le dépasser. L’accident était inévitable et la Honda était violemment projetée dans les glissières de sécurité qui pour l’occasion portent parfaitement leur nom. Dans leur décision, les commissaires de course ont enlevé toute responsabilité à JK Vernay pourtant accusé par Girolami qui de toute évidence s’est trompé de coupable. Cela dit, la Honda #29 était trop endommagée pour être réparée et de fait retirée de la grille pour la course finale. Pour le reste, disons que Yann Ehrlacher (Lynk & Co), balance de performance oblige, était moins fringuant qu’à son habitude mais a parfaitement limité les dégâts pour rester au sommet provisoire du classement mondial.
Au plan suisse, notons les performances assez réjouissantes de la Renault préparée chez Vukovic. Pour mémoire, le volant a été confié à Aurélien Comte qui s’est plutôt bien débrouillé avec un 20ème rang en qualifs, puis une 16ème place lors de la course 1, une 12ème en course 2 et une 12ème encore en course 3. Et tout cela sans casser la voiture…
Les tiercés.
Course 1. 1. Berthon (Audi). 2. Tarquini (Hyundai). 3. Vernay (Alfa Romeo).
Course 2. 1. Coronel (Audi). 2. Magnus (Audi). 3. Guerrieri (Honda).
Course 3. 1. Catsburg (Hyundai). 2. Berthon (Audi). 3. Magnus (Audi).
Classement mondial. 1. Ehrlacher (Lynk & Co), 113 points. 2. Coronel, 92. 3. Magnus, 82. 4. Berthon, 78. 5. Guerrieri, 78.
Crédits images: sites WRC © Red Bull Media House + WTCR. + cp Coronel.