Sans véritable suspens, Toyota a remporté les 24 H du Mans pour la 3ème fois consécutive… Buemi aussi…
Avec au sans public comme c’était le cas cette année, les 24 H du Mans restent un événement majeur du sport automobile mondial. Et ce même si la catégorie reine (LMP1) n’est guère passionnante, les Toyota d’usine écrasant la maigre concurrence, autrement dit les deux voitures privées engagées par l’écurie suisse Rebellion Racing. Deux voitures qui se sont brillamment comportées sur le circuit de la Sarthe en prenant même la deuxième marche du podium entre les Toyota… Mais à cinq tours tout de même.
En fait, et c’est malheureux, les intéressés attendaient qu’un problème frappe Toyota et mette un grain de piment dans la soupe LMP1… Et c’est arrivé, mais comme Rebellion a aussi dû essuyer quelques plâtres les choses se sont très rapidement équilibrées… Et la Toyota #8, celle de Sébastien Buemi, a passé largement avant ses adversaires sous le drapeau à damiers… C’est la troisième victoire consécutive du Vaudois au Mans. Chapeau!
Reste que si la marque nippone n’a laissé aucune chance à ses contradicteurs, ces derniers se sont battus et bien battus jusqu’au bout du bout. Les deux Rebellion ont joué les trouble-fêtes et se sont livrées à un chassé-croisé fraternel jusqu’à de que la #1 profite des déboires de la #3 pour prendre le large. Même assez nettement supérieure en termes de rendement, la Toyota #7 longtemps reléguée en quatrième position n’a pas été en mesure de contester la médaille d’argent convoitée par Rebellion. A noter que l’équipe suisse n’alignait qu’un seul pilote helvétique en personne de Louis Delétraz qui pour sa première sortie au Mans termine juste à côté du podium général dans la Rebellion #3.
Le véritable spectacle de ces 24 Heures du Mans à huis-clos est une fois encore venu des catégories dites ‘inférieures’. En LMP2, comme en GTE Pro ou Am, la bagarre s’est avérée de toute beauté. Et il convient de relever la belle prestation de l’écurie suisse Cool Racing qui place la voiture #42 (Borga-Coigny-Lapierre) en 11ème position au général et en 7ème de la division LMP2. Alors que les Américains de United Autosports, basés en Grande-Bretagne, se sont imposés.
Pour ce qui concerne les GT, Aston Martin a fait le plein sous des couleurs différentes. Et là encore la lutte pour les places d’honneur a été passionnante. L’Aston officielle #97 s’est finalement imposée en GTE Pro, celle de l’équipe TF Sport en GTE Am.
Au classement du championnat du monde, le trio Buemi, Hartley, Nakajima est en tête avec 175 points. Les pilotes de la Toyota #7 (Conway, Lopez, Kobayashi) suivent avec 168, alors que Senna, Menezes et Nato qui se partagent le volant de la Rebellion #1 occupent la troisième marche du podium provisoire avec 145 unités.
Crédit images: site WEC ©AdrenalMedia.com + cp Delétraz
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