Plus ‘sexy’, plus rondelet, plus dynamique aussi, le nouveau Renault Captur ne manque pas de charme. Il devient aussi hybride et rechargeable.
«Il est bien plus grand que l’ancien, mais je le trouve très sympa», disait cette amie qui venait de s’asseoir dans le Captur d’un bleu pétant stationné devant la maison. Il faut dire ou écrire que le véhicule mis à notre disposition par l’importateur était une «Edition One» qui en jetait… Et rendait quasi impossible l’idée de passer inaperçu. Mais à part ça, notre amie avait raison. Le nouveau Captur est plus long de onze centimètres ce qui associé à son allure globale revisitée le rend visuellement plus imposant.
Mais revenons à Captur et aux faits. Dans la famille Renault, le petit SUV urbain à vu le jour en 2013 et a connu un certain succès puisque plus d’un million et demi de conducteur ont été séduits par ses arguments. Il faut admettre que si la nouvelle mouture nous a beaucoup plu, nous avions déjà craqué pour l’ancienne, il y a quelques années. Dernièrement, comme évoqué plus avant, nous avons eu le plaisir de rouler avec une «Version One», motorisée par un bloc essence 1.4 litre et 155 chevaux et couplé à une boîte automatique à double embrayage et sept rapports. Duo qui a fait preuve d’une belle complicité pour un plaisir de conduite juste parfait.
Captur est certes compact, mais aussi spacieux, modulable et surtout confortable. Il se laisse mener par monts et vaux sans jamais sourciller, enfile les virages comme d’autres enfilent des perles et se joue de kilomètres sans rechigner. L’ensemble est subtilement équilibré et le train roulant filtre parfaitement les aspérités de la chaussée, même s’il s’avère un peu dur à basse vitesse. Si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble. Bon d’aucuns trouveront le coffre à bagages trop exigu, critiqueront ceci ou cela, franchement nous n’avons pas grand-chose à redire. Si ce n’est le siège conducteur auquel nous avons eu de la peine à nous adapter. Malgré la foultitude de réglages électrique à disposition nous n’avons pas trouvé la position idéale et avons éprouvé quelques difficultés à nous adapter aux renflements du dossier. Pour le reste Captur bénéficie à notre sens d’un équipement fourni, agréable et bien agencé. Sans oublier la connectivité dont nous n’avons pas maîtrisé toutes les subtilités mais qui reste l’un des arguments du constructeur avec l’écran géant, pour ne pas écrire la tablette, de commande.
Reste à aborder les détails chiffrés. Notamment la consommation qui disons-le d’emblée n’a rien, mais alors rien, à voir avec la boulimie. Nous avons parcouru quelque 650 kilomètres avec notre Captur de test dont la plupart en mode d’utilisation quotidienne, famille, commissions, loisirs. Sur notre carnet de notes le calcul final affichait 5.1 litres pour cent kilomètres. Une fois n’est pas coutume, c’est mieux même beaucoup mieux que les 6.6 litres annoncés par le constructeur. «Cela semble logique compte tenu du nouveau cycle de calcul et des obligations qui vont avec», lance un responsable de la marque au losange. Et pour conclure abordons le chapitre tarif. Renault Captur y figure avec un prix de base de 19’500 francs… ‘Notre’ «Edition One» était affichée à 31’500 francs et prenait l’ascenseur des options pour finalement coûter 36’150 francs.
Hybride. En parallèle à ce test ‘longue durée’ nous avons eu l’occasion de rouler, certes plus brièvement mais de manière exhaustive tout de même, le nouveau Captur hybride et rechargeable. En matière de confort et de comportement routier rien à redire ou à relever de très pertinent. Plus lourd de quelque 250 kilos, le Captur hybride est toujours aussi efficace en termes de plaisir de conduite et de comportement… Et bien malin ou observateur celui qui distinguera un Captur disons traditionnel de sa version hybride… Il y a bien une seconde trappe de ‘réservoir et deux petits badges «E-TECH», à l’arrière et de côté, pour permettre de les reconnaître, mais sinon rien à signaler… Si ce n’est, et c’est logique, que la version hybride et rechargeable consomme encore moins, voire beaucoup moins, que la version thermique… Il faut noter que le bloc électrique et ses indissociables batteries permettent de parcourir jusqu’à 50 kilomètres en mode ‘branché’ et hors territoire urbain et, si autorisé, d’atteindre la vitesse de 135 km/h. Renault affirme même qu’en ville l’autonomie électrique peut atteindre 65 bornes. Lors de notre parcours de test relativement court et campagnard, la jauge s’est arrêtée à quelques décilitres. Selon les données du constructeur, elle ne devrait pas dépasser la barre de 1.7 litre en utilisation quotidienne… Notons encore que Captur E-Tech plug-in figure à la liste de prix Renault entre 38’100 et 41’800 francs au gré des finitions choisies.
Autres essais: https://www.suisseautomag.ch/category/marche/tests/