Deux Toyota, dans l’ordre 7 – 8, et une Rebellion telle est la composition du podium des 8 heures de Bahreïn.
La balance de performance ne fait (heureusement) pas tout… Après avoir été battues par la Rebellion en Chine, les voitures japonaises de chez Toyota ont remis la pile de pneus au milieu du garage. A Bahreïn après huit heures de course, la #7 (Conway-Kobayashi-Lopez) a terminé en tête de peloton devant la #8 (Buemi-Nakajima-Hartley)… Reste que si Conway et compagnie ont dominé les débats et mené la danse de bout en bout, il a fallu attendre la 3ème heure pour que Sébastien Buemi et ses camarades viennent se placer juste derrière leurs coéquipiers… Une fois encore dans le coup, le trio Senna-Menezes-Nato et la Rebellion #1 terminent sur la troisième marche du podium…
En LMP2, l’écurie suisse Cool Racing (Lapierre-Borga-Coigny) boucle son pensum au 10ème rang général et au 7ème de sa catégorie.
Au classement général après quatre épreuves, la triplette de la Toyota #7 est en tête avec 97 unités. Buemi et ses acolytes pointe au 2ème rang (89), alors que le trio Rebellion est 3ème avec 67 points. https://www.suisseautomag.ch/category/sport/wec/
En marge de cette course relativement confidentielle, signalons aussi que l’écurie helvétique Rebellion d’Alexandre Pesci vient de signer un accord que l’on peut qualifier de prestigieux avec Peugeot… Les deux désormais compères mettront leurs énergies en commun dès l’an prochain pour mieux affronter le nouveau défi du WEC (championnat du monde d’endurance) dès 2022 dans la catégorie hypercar. Alexandre Pesci, président de Rebellion: «Notre passion commune parle pour nous… Nous allons construire ensemble une voiture, une équipe, et aller nous battre sur les circuits pour ouvrir un palmarès commun…» Du côté de Peugeot Sport, les responsables se disent «heureux de pouvoir s’associer à l’un des acteurs majeurs de l’endurance dont les valeurs, exigence, allure, émotions, s’associent parfaitement à celles de la marque au lion. Les rôles seront répartis selon nos compétences respectives et nous seront basés à Versailles-Satory.» En attendant mieux, les ‘associés’ laissent entrevoir ce que pourrait être leur voiture du futur…
Et dans la foulée, hasard du calendrier ou pas, Rebellion fait rouler le Genevois Louis Delétraz lors des journées de tests réservées aux ‘rookies’ sur le circuit de Bahreïn. «J’ai beaucoup apprécié cette opportunité et j’espère pouvoir renouveler l’expérience de pilotage d’une LMP1», lance le pilote F2 pour le moins heureux de cette opportunité. Reste la question qui brûle les lèvres: Delétraz chez Rebellion, info, intox, musique d’avenir, ou plus si entente? Même en sport automobile, il y a rarement de la fumée sans feu…
Crédit images: cp Toyota, Rebellion, Peugeot Sport, Delétraz