Dans le microcosme de la compétition automobile les 24H de Spa sont aussi prestigieuses que celles du Mans… Mais les voitures sont différentes.
Deux tours d’horloge, plus de soixante voitures au départ, une quinzaine de pilotes suisses, une belle grosse poignée de pilotes renommés, voire de classe planétaire. Traditionnellement réservées aux GT, les 24 Heures de Spa, désormais intégrées aux Blancpain Series, ont de quoi faire vibrer les passionnés et autres amateurs de compétition sur quatre roues. Et ce n’est pas l’édition 2018, la 70ème, qui a fait mentir une réputation bien affirmée.
Déjà particulièrement bien fournies en termes de constructeurs engagés sous les couleurs d’équipe privées, les Blancpain Series, en l’occurrence les 24H de Spa, voyaient arriver une nouvelle marque avec l’engagement de la Honda NSX GT3 qui faisait sur le circuit belge sa première apparition européenne. De fait dans le viseur des observateurs, Honda s’est encore offert un gros ‘coup’ médiatique en installant l’Italien Riccardo Patrese derrière le volant aux côtés de Loïc Depailler, Esteban Guerrieri et Bertrand Baguette… Et pour une première disons que l’essai est réussi puisque la NSX aux couleurs de Castrol boucle son pensum en 32ème position certes, mais à l’arrivée tout de même. Et ce, 25 ans après la dernière participation d’une NSX à la mythique course de Spa-Francorchamps. Hormis le résultat intrinsèque, la joie du ‘vétéran’ Patrese faisait plaisir à voir… Un vrai gosse devant le sapin de Noël.
Mais revenons à l’ensemble du peloton. Au fil des tours, la domination Audi s’est effilochée. Les Aston n’étaient pas loin, les Bentley étaient toutes proches, et finalement après une foultitude de péripéties inhérentes à une telle course, c’est une BMW, la #34 engagée par l’écurie allemande Walkenhorst, qui l’a emporté avec un trio de choix aux commandes à savoir Philipp Eng, déjà vainqueur dans les Ardennes en 2016, Tom Blomqvist et Christian Krognes… (Image de Une). Au passage, relevons encore la remontée assez exceptionnelle de l’Aston Martin #76 aux couleurs de l’équipe helvétique R-Motorsport qui est partie en 62ème position sur la grille et a terminé au 9ème rang de l’épreuve.
Les Suisses en course (Crédit images: © Suisse AutoMag)
Côté helvétique, quelques écuries (Emil Frey, R-Motorsport et Spirit of Race), mais surtout une petite quinzaine de pilotes plus ou moins connus du grand public étaient au départ. Et l’un d’eux, Jeffrey Schmidt, certainement pas le plus attendu, termine en 3ème position avec une Audi de chez Montaplast. Figurant parmi les favoris, Nico Müller (Audi) pointe au 8ème rang, juste devant l’Aston de R-Motosport… Puis vient Edoardo Mortara (12ème) sur Mercedes… La Lexus #14 d’Emil Frey (Seefried-Klien-Costa) en P 13… Et nous en resterons là pour le blabla… Le reste c’est en images…
Et les autres, en pleine action, tous azimuts et sans commentaires… (Crédit images: © Suisse AutoMag)