Neel Jani, Nico Müller, Louis Delétraz font l’actualité de cette semaine hors des circuits.
Jani rime certes avec Capri, mais est loin d’être fini… A 34 ans, il les a fêtés début décembre, le Seelandais remet l’ouvrage sur le métier et revient à ses premières amours. Après l’annonce du retrait de Porsche de la scène du WEC (championnat du monde d’endurance), Jani vainqueur des 24 heures du Mans et champion du monde en 2016 avait assez rapidement annoncé son intention de ne pas en rester là avec l’endurance. Cette semaine, les rumeurs dont nous faisions état il y a quelques jours déjà se sont confirmées. Neel Jani, par ailleurs toujours sous contrat avec Porsche, retrouve un volant LMP1 chez Rebellion qui après un titre LMP2 revient à la catégorie reine. L’écurie suisse a par ailleurs fait (très) fort en termes de recrutement. Hormis Jani, un autre champion du monde et vainqueur des 24 Heures du Mans sera de la partie, à savoir André Lotterer… Et puis, Rebellion garde Bruno Senna et, plus surprenant, Matthias Bèche, et engage Thomas Laurent et Gustavo Menezes. Voilà qui s’appelle une belle équipe. Neel Jani: «Je me réjouis de revenir aux origines de ma carrière en endurance. Avec les nouveaux règlements du LMP1 nous devrions pouvoir nous battre au sommet de la hiérarchie… Au Mans, Toyota reste favori, mais ces dernières années l’ont encore prouvé rien n’est gravé dans le marbre.»
S’il ne parle pas ouvertement de son entrée en Formule E, Neel Jani évoque tout de même son envie de piloter la monoplace conçue par Porsche et qui devrait entrer en piste l’an prochain… La rumeur voudrait par ailleurs que son aventure électrique avec Dragon racing connaisse quelques cours circuits…
A propos de Formule E, Audi qui pourrait collaborer avec Porsche dans un avenir branché, a annoncé cette semaine son intention d’organiser des tests pour quelques jeunes pilotes lors de la course du mois de janvier à Marrakech. Et après avoir envoyé Nico Müller s’exercer au rallye cross, la marque aux quatre anneaux lui propose de s’essayer à la monoplace électrique… « C’est un rêve qui se réalise… Je suis fan de Formule E et dans la mesure de mes disponibilités je regarde les courses à la TV. Je roule pour Abt en DTM et lorsque je vais à l’usine la monoplace est souvent parquée dans le même garage que ma voiture… Je me réjouis vraiment de l’opportunité qui m’est offerte de pouvoir m’installer dans ce baquet.»
En Formule 2, Louis Delétraz a connu une année 2017 disons… compliquée. Malgré un changement d’écurie en cours de saison, les choses n’ont pas été faciles pour le Genevois toujours rapide mais peu aidé par son matériel. Bonne nouvelle également tombée cette semaine, Delétraz a signé pour 2018 avec Charouz Racing System une écurie tchèque désormais liée avec Ferrari et qui a fait ses preuves en Formule V8 3.5 avec notamment dix victoires et les titres pilote et équipe en 2017… Après avoir fait étalage de tout son talent lors des journées d’essais de fin de saison en réalisant le chrono de référence de la première journée, et figurant toujours parmi les meilleurs lors des deux autres sessions, Louis Delétraz peut aborder 2018 et le championnat de Formule 2 sereinement . «Je me réjouis de ce nouveau challenge et de ce projet avec Charouz qui devrait déboucher sur des beaux moments en 2018… J’ai l’intention de profiter pleinement de mon apprentissage 2017 pour faire une solide saison…» Reste que pour l’écurie comme pour le pilote, il s’agira de composer avec une voiture, un châssis et un moteur de nouvelle génération… «En fait tout le monde part de zéro et j’ai confiance en ma nouvelle équipe.»
Crédit images: a/Suisse AutoMag et site F2.