En Chine, pour la 4ème fois cette saison la Toyota #8 (image de Une) a remporté une course… Mais c’est Porsche qui est champion…
Désolantes en terme de suspens, la faute à Porsche qui ‘arrangeait’ les résultats en faveur de sa 919 #2, le WEC (championnat du monde d’endurance) revit depuis quelques semaines. Grâce à Toyota et au trio Buemi-Davidson-Nakajima qui l’a emporté au Japon et, plus récemment en Chine… Mais comme disait l’autre, «c’est tellement plus beau quand c’est inutile». En fait, malgré leurs deux victoires de rang, les trois compères de la Toyota #8 sont ‘chocolat’. Pour garder un infime espoir de titre, pilotes s’entend, ils devaient compter sur une défaillance de la Porsche #2 de Bernhard-Hartley et Bamber… Et défaillance il n’y a pas eu.
En Chine, à Shanghai plus précisément, les Toyota se sont montrées très à l’aise. Elles ont dominé leur adversaire germanique en libre, aux qualifications et en course… Chez Porsche, qui semblait avoir levé les consignes d’équipe, la #1 du champion en titre Neel Jani s’est qualifiée en 2ème position… Mais en course, Jani et ses comparses Lotterer et Tandy n’ont jamais été en mesure de se battre au sommet… Leur 919 semble avoir, subitement et de manière relativement durable, perdu sa puissance empêchant ce qui reste l’équipage phare de la marque allemande de jouer la gagne… Dans la #2, l’ambiance était à la prudence, les petits calculs ayant confirmé l’opportunité pour le trio de pilotes de décrocher la couronne mondiale avant le dernier rendez-vous de Bahrain. Au drapeau à damiers, Sébastien Buemi et Co étaient certes vainqueurs de la course, mais avaient perdu tout espoir de titre… La Porsche #2 terminait 2ème, la #1 3ème… Bernhard-Hartley-Bamber sont champions du monde. Et Davidson, absent lors d’une épreuve, fait désormais barrage à Jani et Co pour la plus petite marche du podium. Merci qui?
Une fois encore, c’est en LMP2 que la tension et le suspens étaient de mise, et plutôt deux fois qu’une… Disputée de chez disputé, la course a finalement souri à l’écurie helvétique Rebellion et à son équipage #31 (Prost-Senna-Canal) qui s’imposent sur le circuit chinois. Victoire synonyme de prise de pouvoir au trophée des pilotes pour Senna et Canal, le troisième larron du trio ayant manqué la course du Nürburgring pour cause de Formule E. La seconde voiture de l’équipe Rebellion est 7ème, et le Bernois Nico Müller dont c’était la première sortie en WEC sur la LMP2 de G-Drive (#26) termine 11ème du général, après un accrochage.
Championnat du monde. Classement après 8 épreuves / 9.
- Hartley, Bamber, Bernhard (Porsche), 190. 2. Buemi, Nakajima, (Toyota), 158 points. 3. Davidson (Toyota), 143. 4. Jani, Lotterer, Tandy (Porsche), 113.
Crédit images: cp Toyota, Porsche et Rebellion