A la recherche d’un SUV peu nombreux sont les automobilistes qui pensent Mitsubishi. Et pourtant…
Les puristes trouveront notre introduction déplacée, elle correspond toutefois parfaitement à notre sentiment. Oui, même pas peur de le souligner, nous avons apprécié le Mitsubishi ASX pour sa discrétion et l’absence d’aides à la conduite intrusives qui le caractérise. Mais pas seulement… Partis pour les 24 heures du Mans avec quelques passagers, nous avons aussi retenus leurs commentaires en matière de niveau de confort, d’espace disponible et de volume de chargement, notamment. Sans oublier de citer la consommation du diesel 2.2, 150 chevaux, qui avec une barre à peine supérieure à 6 litres n’a dépassé que de trois décilitres les promesses du constructeur.
Et pourtant, ‘notre’ ASX n’a jamais rechigné à la tâche. Même chargé de bagages et de voyageurs il a parfaitement assumé les accélérations, les freinages, et autres sollicitations… Les vitesses moyennes quelques fois plus élevées que de coutume sur des autoroutes dégagées ne l’ont en rien perturbé. Les excès n’étant pas de mise, il a assumé sans broncher les longues minutes, voire heures, avec le régulateur sur 135 kilomètres/heures. Bien campé qu’il est sur un châssis et un train roulant efficaces, soutenu par un bloc et une boîte automatique qui font la bonne paire et peuvent compter sur la complicité d’un couple fort à propos de 360 Nm.

Précisons encore que l’ASX mis à notre disposition par Mitsubishi était une version 4×4 qui permet au pilote de choisir son mode préféré, à savoir deux roues motrices, traction intégrale automatique qui s’enclenche au gré des conditions de route, ou blocage en quatre roues motrices pour les situations les plus scabreuses. Inutile de préciser ici que l’été étant présent avant l’heure, nous n’avons pas eu à utiliser la 3ème option. Il n’empêche, l’ASX s’est montré très convaincant tout au long des 1’900 kilomètres parcourus en ville, sur autoroutes ou encore en campagne. Comme déjà évoqué, il est confortable, mieux encore il fait preuve d’une belle maniabilité et de sérieuses capacités routières. Sa planche de bord est claire et accessible. Et son éclairage doté de phares à xénon «super wide range», en français dans le texte «à faisceau super large», est juste parfait. Bon soyons sincères, certains critiqueurs relèveront la qualité des plastiques et l’ambiance quelque peu ‘fraîche’ de l’intérieur, mais l’essentiel n’est pas là.
Même s’il ne joue pas dans la cour des grands, en matière de volume s’entend, le Mitsubishi ASX a déjà séduit plus de 8’500 helvètes depuis sa première apparition au salon de Genève en 2010. Il se présente désormais sous sa livrée contemporaine synonyme de nouvelle calandre soulignée par une protection anti-encastrement, notamment. A l’intérieur, le revêtement des sièges, le pédalier en aluminium et le dernier-né des systèmes de navigation maison «Mitsubishi Global Navigation» le distingue de ses prédécesseurs.

La consommation ayant déjà été abordée, passons à la liste de prix. Là encore, rien à redire puisque l’ASX est disponible à partir de 16’999 francs déjà avec la motorisation 1.6 essence, 117 chevaux, une boîte manuelle à 5 rapports et deux roues motrices. Sans oublier la garantie constructeur de 5 ans. Et puis, les intéressés feraient bien de ne pas trop hésiter… Pour son 100ème anniversaire, Mitsubishi propose actuellement des versions «anniversary» particulièrement bien équipées et à des conditions exceptionnelles avec une prime «spring-bonus» atteignant les 4’000 francs. C’est ainsi que ‘notre’ ASX de test avec bluetooth, sièges chauffants, système d’accès ‘mains libres’, climatisation et navigateur, entre autres, passaient sur le tarif de 34’999 francs à 30’999 francs. Elle est pas belle la vie? Dans le détail, la fourchette de prix oscille entre 17’999 et 37’499 francs, ou 16’999 et 33’499 francs prime déduite.
