iRepCars ou en version originale iRepC@rs est une application recensant garages et carrosseries…
Vous êtes en panne? Vous cherchez un carrossier? Vous avez besoin de conseil? iRepCars devrait faciliter vos démarches. «Les gens cherchent des adresses sur les annuaires en ligne ou sur Google, ils ont maintenant une application spécialisée», lance Alfredo Bivona à l’origine de l’idée.
Spécialisé dans la carrosserie et les peintures pour voitures, carrossier de formation, conseiller en peinture, puis formateur en la matière, le créateur d’iRepCars veut faciliter la tâche des automobilistes en mal d’adresses… Sur demande, et sur sa page Facebook, il distille quelques conseils personnalisés aussi. Mais revenons à l’application.
«L’idée provient d’une expérience personnelle lors d’un retour de vacances. En panne, nous avons galéré pour trouver un garage… Du coup, j’ai imaginé une solution qui permettrait aux gens de ne pas connaître la même mésaventure que moi.» Autrement dit d’avoir en poche la solution permettant de trouver l’atelier, le mécanicien, le carrossier, en un mot le professionnel de l’automobile le plus proche et susceptible d’intervenir dans les plus brefs délais. Reste qu’actuellement l’app’ concerne particulièrement le plateau et les régions à forte densité… «C’est juste, mais la situation évolue. Je m’occupe personnellement du démarchage et je refuse d’intégrer des adresses de garages qui ne sont pas au top…», explique Alfredo Bivona. Euh, est-ce dire que vous refusez certains intéressés? «C’est arrivé. L’endroit ne correspondait pas à mes critères, j’ai renoncé à l’inclure dans l’application. C’est logique, si j’arrive dans un atelier qui ne me plaît pas, un garage auquel je ne confierais pas ma voiture, je ne vais pas le conseiller aux autres.»
Reste que comme mentionné, les annuaires sont nombreux tant sur papier, eh oui, que sur la toile. Pourquoi vouloir encore ajouter à l’offre existante? «Ma première motivation est d’aider. Et puis mon application est un outil de communication supplémentaire. Sans parler du fait que le contrôle systématique tant des adhérents que des commentaires éventuels des clients permet d’offrir un service de qualité et spécialisé. Ce qui n’est pas le cas d’un annuaire traditionnel.» En parcourant l’application force est d’admettre que les garages se font rares et que la liste contient essentiellement des carrosseries. Hasard ou volonté? «Je fais une analyse quelque peu différente. Les sociétés intéressées par notre app’ sont surtout des petites entreprises privées et indépendantes. J’ai effectivement de la peine à persuader les garages appartenant à de grands groupes, ou les filiales de marques… Mais encore un fois, la situation est en constante évolution et je ne désespère pas.» Avec, juste pour contredire la théorie, «la présence sur l’app’ du réseau international Repanet.»
Alfredo Bivona est persuadé de la clause du besoin… «Ce n’est pas une vue de l’esprit, les retours et les commentaires positifs des partenaires et des utilisateurs me le confirment.» Aujourd’hui, iRepCars est une app’ helvétique qui peut servir tant aux indigènes qu’aux touristes. «Ma première intention est d’étendre la couverture à ce qui est le cœur de mon business, à savoir la Suisse. L’idéal serait qu’en cas de crevaison, par exemple, l’automobiliste trouve un garage dans un rayon de 5km.» Affirmation formulée de manière à ouvrir la porte à un développement hors frontières. «Laissons un peu de temps au temps, mais il est vrai que j’aimerais étendre iRepCars à l’Europe, du moins à certains pays, dès l’année prochaine.»
Pour l’instant, l’application téléchargeable gratuitement tant sur App store que sur Google play a convaincu quelque 3’000 personnes… «L’objectif est d’atteindre les 100’000 téléchargements d’ici la fin de l’année», annonce Alfredo Bivona. A propos, c’est bien beau tout ça, mais qui paie et combien? «Pour les entreprises qui veulent figurer sur l’app’ le tarif est de 250.- francs par année. Pour les utilisateurs c’est gratuit.» En conclusion, Alfredo Bivona n’hésite pas à affirmer: «notre application ouvre les portes des ateliers!»