Revue et corrigé dans quelques détails, connecté évidemment, le nouveau Zafira offre un confort et un espace première classe.
L’an dernier, quasi à même époque, nous avions testé le Zafira Tourer avec une motorisation essence que nous avions trouvée quelque peu gourmande… Cette année, Opel a mis à notre disposition la dernière version de son ‘monospace’ familial avec sous le capot un bloc diesel de 2.0 litres et 170 chevaux couplé à une boîte automatique. Un Zafira ‘Excellence’ fort bien équipé et qui ne déroge en rien aux valeurs qui ont fait son succès, à savoir le confort, l’habitabilité et les fameux sièges 6 et 7 planqués dans le plancher de la malle arrière. Roi d’une certaine polyvalence, pour ne pas écrire une polyvalence certaine, le Zafira a fait son apparition sur le marché en 1999 et était alors unique en son genre. Chez ses concurrents de l’époque les fauteuils supplémentaires devaient être déposé au fond du garage, ou ailleurs, lorsqu’ils étaient ‘de trop’… Innovation et succès obligent, quelque 3 millions de conducteurs sont aujourd’hui propriétaires d’un Zafira…
Mais revenons à notre test… En toute sincérité admettons que nous n’avons pas remarqué de grandes différences entre le modèle essayé l’an dernier et celui de cette année, motorisation mise à part évidemment. Redessiné, plus effilé, plus affiné, un poil plus agressif d’allure aussi, le nouveau Zafira n’a rien de véritablement révolutionnaire en comparaison à ses prédécesseurs de ce qui est toujours la 3ème génération du genre. Même si nous ne sommes pas fans absolus de la connectivité tous azimuts, c’est bien cette dernière qui s’impose comme l’argument du renouveau. Avec, et l’élément semble bien plus important que nombre d’autres gadgets, un système d’éclairage au mieux de sa luminosité… Adaptatif, toujours au top en fonction des conditions, il s’appuie sur la technologie LED désormais chère à la majorité des constructeurs, mais particulièrement développé par Opel.

Par monts et vaux, le Zafira se laisse mener comme une berline, sans balancements de caisse, sans lourdeur excessive. Il frise la perfection en matière de confort tant à l’avant qu’à l’arrière, encore plus si son acquéreur a choisi l’option AGR (action pour un dos sain) qui améliore grandement la tenue et l’ergonomie des sièges. Pour le reste, la planche de bord et le poste de conduite sont fonctionnels à souhait, la visibilité ne souffre d’aucune barrière, et les opportunités de rangement sont innombrables. De quoi satisfaire l’ensemble des passagers.

Reste à parler mécanique, couplé à la boîte automatique 6 rapports qui joue son rôle à la perfection et avec précision, le moteur diesel 2.0 ne souffre d’aucune critique, si ce n’est que c’est un diesel, selon certains esprits chagrins. Il est d’une souplesse remarquable, d’une puissance suffisante et d’une docilité sans faille. De plus, relevée après quelque 1’400 kilomètres d’utilisation quotidienne sans concessions, la consommation s’est avérée relativement raisonnable puisque calculée à 6.4 litres pour cent kilomètres… Soit, une fois n’est pas coutume très proche des promesses du catalogue qui font état de 6.1 litres.

Seul bémol dans ce concert de louanges, le système de navigation nous a semblé légèrement dépassé dans sa rapidité et sa précision… Mais ce n’est là qu’un détail. Pour conclure, un coup d’œil au tarif Opel confirme la bonne impression générale, le Zafira y figurant dans une fourchette entre 25’800 francs (1.4 Turbo ‘Enjoy’) et 39’900 francs (2.0 / 170 ch. ‘Excellence’).
Ah oui, notons encore une chose qui peut avoir son importance… Confrontés à des recherches de parking disons… compliquées, nous avons appelé le service ‘OnStar’, vous savez l’aide 24/24 désormais intégrée à la gamme Opel, et bien ça marche. Presque en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, notre sympathique interlocutrice avait trouvé la solution et transmis le résultat de ses recherches sur le système de navigation de notre Zafira.

++ consommation, habitabilité, confort, modularité, plaisir de conduite