Troisième dans l’arbre généalogique Zafira, le Tourer est juste parfait, mais trop gourmand à notre goût.
Bon c’est établi dans les principes, comparaison n’est pas raison. Il n’empêche, faire le voyage du Sud de la France avec une Porsche Carrera 4 GTS et une consommation de 8.4 litres, ou avec un Zafira Tourer 1.6, 170 chevaux et consommer une petite dizaine de litres, avouez qu’il y a quelque chose qui cloche. Alors liquidons les choses qui fâchent pour nous consacrer à l’essentiel, notre Zafira Tourer a affiché 9.8 litres de consommation à l’ordinateur de bord. «Il faut encore ajouter quelques décis en contrôlant à la pompe», faisait remarquer un ami connaisseur du milieu automobile. Juste! Donc, au long des quelque 2’800 kilomètres de notre test sans surcharge ni folies extrêmes, le Zafira a englouti quelque dix litres d’essence pour cent kilomètres. C’est beaucoup plus que les 7.5 litres promis par le constructeur.
Reste que, ce défaut ‘oublié’, le Zafira Tourer est simplement parfait… Esthétiquement réussi, il offre un espace de vie agréable, modulable et confortable aussi. Mais reprenons…
En quelque sorte pionnier des sept places avec sièges escamotables à la fin des années nonante, Opel a considérablement amélioré son Zafira en termes de lignes, de look, d’allure, autrement dit d’esthétique. Le monospace s’est affiné, sa face avant est effilée et ses optiques de phares de forme inhabituelle ne sont pas étrangères à sa silhouette plutôt réussie. A l’intérieur, origines allemandes obligent, tout est fonctionnel, bien en place, facile d’accès et simple d’utilisation, Tout, sauf peut-être le système de navigation qui demande une certaine patience, pour ne pas écrire une patience certaine, pour se laisser parfaitement maitriser. Pour le reste, fidèle à la réputation qui fait son aura, le Zafira est modulable à souhait, sans prise de tête. Il est également spacieux, les passagers des sièges postérieurs en témoignent à l’envi. Les trois placets séparés peuvent être avancés ou reculés individuellement et offrent un espace plus que satisfaisant, même aux plus grands.
Sous le capot de notre Zafira de test, le bloc 1.6 essence turbo à injection directe cachait 170 chevaux. De quoi permettre quelques ‘folies’ souvent réservées aux voitures plus sportives, mais sans verser dans la démesure. La boîte automatique six rapports est en parfaite adéquation avec l’ensemble et gage de garantie d’un véritable plaisir de conduite. D’autant plus que châssis, freins et stabilité sont à l’avenant. La visibilité globale offerte au conducteur est un autre élément rassurant. Bonnes accélérations, tenue de cap correcte, dynamisme, tous les ingrédients d’une voiture familiale idéale sont au menu. De plus, le Zafira Tourer est particulièrement bien équipé de série, même dans les versions d’entrée de gamme. Le nôtre bénéficiait de plus du système ‘on star’ que, peu fans de la connexion à tout va, nous nous sommes abstenus de tester. Pour mémoire, cette nouveauté Opel permet d’appeler un centre de services ouvert 24h / 24h et d’obtenir une foultitude de renseignements et autres coups de mains, comme par exemple un itinéraire ou une adresse.
Sur le tarif Opel, le Zafira Tourer est affiché en trois niveaux de finition, Zafira, Drive et Cosmo. Le prix de base du modèle 1.4 turbo (120 chevaux) est de 25’800 francs. La fourchette va ensuite jusqu’à 39’900 francs pour la version 2.0 diesel 170 chevaux, Cosmos.
Crédit images: Opel Suisse