Dans des affrontements serrés de chez serré, Nico Müller (Audi #51) ne parvient pas à accrocher les derniers dixièmes…
Déjà décrite à de nombreuses reprises, l’ambiance extrêmement serrée des course de DTM peut permettre à un pilote de pointer à l’avant du peloton pour un ou deux dixièmes de seconde. A l’inverse, elle peut aussi empêcher le même personnage de figurer parmi les meilleurs même si ses chronos ne sont pas éloignés de ceux des meilleurs.
C’est exactement ce qui se passe avec le Suisse Nico Müller (Audi) souvent pour ne pas écrire toujours dans le coup, mais généralement «trop lent» de quelques poussières de chrono pour atteindre le niveau des ténors. En fin de semaine dernière, le scénario s’est répété sur le circuit du Nürburgring.
En première qualification, Müller signe le 15ème temps à quatre dixième de la pole réalisée par Auer (Mercedes). En seconde manche qualificative, l’écart est certes légèrement plus grand mais inférieur à huit dixièmes… Et l’Audi #51 du Bernois de Thoune pointe au 21ème rang. De fait 22 des 23 pilotes sont dans la même seconde.
En course, c’est évident, le départ au milieu d’un groupe de véritables «fous furieux» n’est guère aisé. Dans ce contexte difficile, Nico Müller a tout de même réussi à tirer son épingle du jeu en évitant les pièges et les accidents. Résultats: P 16 et plutôt deux fois qu’une.
Devant et autour par contre, la course n’a été que stratégie, magouilles et autres petits arrangements avec des pilotes tellement incapables de décider quoi que ce soit qu’ils passent l’essentiel de leur temps à discuter à la radio et à demander tout et n’importe quoi à leurs ingénieurs… N’est-ce pas M. Wehrlein?