Le plaisir puissance luxe
En matière d’automobile, prononcer le nom de Lexus revient à jouer dans la cour des grands. Un peu comme pour les rillettes et surtout une certaine pub’, le voisin est tenté de répondre «nous n’avons pas les mêmes valeurs…» Il n’empêche, en matière de conduite comme en d’autres circonstances, le haut de gamme ne laisse pas indifférent.
Avec sa dernière création en style SUV, Lexus propose un véhicule aussi polyvalent que confortable, aussi agréable que plaisant, aussi intéressant qu’économique, et la liste des superlatifs pourrait s’allonger à l’envi. Seule la dénomination reste quelque peu «gâche plaisir». NX 300h n’est de toute évidence pas le plus beau des prénoms, mais au final peu importe. Ce NX 300h est tellement brillant qu’il en fait oublier sa dénomination. En plus, il a ce qu’il est convenu d’appeler «une gueule» et c’est elle qui fait tourner les regards, pas son nom.
D’entrée de jeu, le NX 300 accroche. Il interpelle, il fait envie… Et puis, encore des souvenirs de pub’, «l’essayer c’est l’adopter». Ce d’autant plus que nous avons eu le privilège de tester la version ‘F Sport’ autrement dit la crème du luxe signé Lexus. Juste un pur bonheur! Dommage, l’exercice était trop court…
Mais revenons à l’essentiel. En exécution ‘F Sport’ le NX 300 se distingue de ces congénères par sa calandre en ‘nid d’abeilles’ qui lui confère une pointe d’agressivité supplémentaire. Les optiques fines qui l’entourent soulignent les traits bien découpés. Lignes fluides, allure ‘baraquée’, le NX 300 en impose d’entrée de cause. Mais c’est bien connu, le physique ne fait pas tout. Et Lexus le sait bien. Le compact des SUV de la marque se veut aussi accueillant à l’intérieur qu’aguicheur en apparence. Confort, silence, plaisir c’est la totale. L’isolation phonique est parfaite, la disposition des commandes aussi. Tout se veut fonctionnel et au service du conducteur et de ses passagers.
Sous le capot, le bloc 2.5 essence ronronne bien. Appuyé dans sa tâche par un (deux roues motrices) ou deux (traction intégrale) moteurs électriques, il offre une puissance totale de 197 chevaux. Dans ‘notre’ NX 300 de test, nous avions le choix de différents modes de conduite, Eco, Normal, Sport et Sport+ sélectionnables par une molette placée sur la console centrale. De plus, un bouton pression permettait de bloquer la transmission sur ‘électrique’. Que demander de mieux?
Vous l’aurez compris, et pourquoi en faire un secret, le NX 300h nous a totalement convaincus. Sauf peut-être, mais l’élément est assez personnel, dans sa débauche d’électronique embarquée, de radar de distance et autres aides à la conduite. Par contre, nous avons apprécié l’affichage tête haute, le toit panoramique en verre, les commandes d’éclairage intérieur et de fermeture de portes à effleurement, parmi d’autres.
Spacieux, confortable devant comme derrière, bénéficiant d’une capacité de charge à la hauteur de l’ensemble, le NX 300h est également d’une gourmandise plus que raisonnable. Dans sa configuration ‘intégrale’ il pèse autour de 1’900 kilos à vide. Entre 1890 et 1935 kilos selon la fiche technique et au gré des options. Et pourtant, il ne consomme que 5.3 litres pour cent kilomètres sur le papier, 6.9 litres sur la route lors de notre essai, autrement peu de chose pour un tel véhicule, n’en déplaise aux esprits critiques.
Les compliments mérités étant épuisés, même si les louanges pourraient se prolonger, terminons par le chapitre financier. Sur le tarif Lexus, la version deux roues motrices du NX 300h est affichée au prix de base de 52’800 francs. Avec une traction intégrale, le montant de départ atteint 56’900 francs. Pour la version ‘F Sport’, le montant à débourser est de 72’000 francs. Avec ses différentes options, le véhicule mis à notre disposition atteignait la somme de 83’200 francs.
A noter qu’en Suisse, Lexus offre une prime de lancement de 3’000 francs pour les immatriculations jusqu’au 31 décembre.