En attendant la XE, voici que les opérations spéciales de Jaguar présentent une nouvelle E-Type.
Incroyable dans le contexte automobile actuel, mais vrai sous la férule du département «Special Operations»… La première ‘reprise’ de l’héritage Jaguar sera totalement assemblée à la main. Les ‘agents spéciaux’ de la marque britannique vont construire six exemplaires de la E-Type Lightweight sur la base d’un projet datant de 1963. A l’époque, il était prévu de produire dix-huit modèles «Special GT» de la fameuse E-Type. Finalement seuls douze sont sortis d’usine. Il reste donc six numéros de châssis non attribués dont vont profiter les opérations spéciales.
Carrosserie, portes et hard-top en aluminium, motorisation XK avec bloc aluminium et carter sec. En fait, les concepteurs Jaguar remontent le temps. Ils vont travailler sur les modèles historiques de la marque au félin bondissant pour obtenir des caractéristiques aussi époustouflantes que contemporaines. La motorisation est dérivée du bloc 3’868 cc qui avait fait le succès des Jaguar engagées lors de 24 Heures du Mans en 1957. La fonte est par contre remplacée par un alliage d’aluminium. Même si elle n’est pas implicitement dévoilée, la puissance devrait être supérieure à 300 chevaux.
Jaguar réalise un véritable coup de maître, puisque sa Type-E Lightweight moderne est construite pour répondre aux normes de la FIA en termes de véhicules historiques.
Pour la petite histoire, la E-Type a été produite en série et à 72’500 exemplaires entre 1961 et 1975. Quant aux versions Lightweight, elles ont été engagées en compétition et pilotées par des pilotes aussi prestigieux que Graham Hill, Jackie Stewart et Roy Salvadori, notamment. Jaguar estime que l’ensemble des douze modèles construits en 1963 a survécu aux affres du temps et est aujourd’hui encore engagé ici ou là dans des compétitions historiques ou exposé dans des musées.