Après quelques manches au final mitigé, Nico Müller (Audi) marque (enfin) ses premiers points en DTM sur le circuit de Moscou.
On le savait talentueux, il ne lui a fallu que cinq étapes pour réellement faire étalage du dit talent. Marqué par une certaine inexpérience, par une poisse certaine aussi, et par quelques incidents de course «à l’insu de son plein gré», notamment à Budapest lorsque sorti par Glock, le début de saison DTM de Nico Müller n’a pas été facile. Mais toujours marqué par cette indiscutable volonté de bien faire, de progresser et de justifier la confiance dont il fait l’objet.
Souvent plutôt bon en qualifications, Müller n’était jamais arrivé à concrétiser en course. Mais ça, c’était avant…
Avant Moscou et le week-end dernier. Excellent lors des essais libres (3ème de la première séance, 1er de la seconde), parfait en qualifications avec un troisième chrono à moins d’un dixième de la pole (à noter que seuls 4 petits dixièmes séparent le 1er du 12ème) Nico Müller était bien parti pour réussir un truc. Bien dans sa combi, il réussissait un départ correct et maintenait sa position. Jusqu’au moment où tout à coup plus rien ne semblait aller. A la radio de bord, le jeune pilote suisse se plaignait de problèmes d’adhérence. Il perdait rapidement quelques rangs avant de s’arrêter pour changer de pneus et se retrouver au-delà du 20ème rang lors de son retour en piste.
C’est alors que commençait une superbe remontée. Certes quelque peu aidé par les interventions à répétition de la voiture de sécurité et par le fait que ses camarades de jeu devaient aussi justifier d’un arrêt, Müller grappillait place après place… Jusqu’à la 5ème synonyme de premiers points comptabilisés.
A noter que si la superbe course de Nico Müller est au centre de notre intérêt, l’événement du jour se situe quatre rangs plus avant. Auteur de la pole position le Belge Maxime Martin a signé une course toute de régularité et d’intelligence, il devient le premier belge à s’imposer dans le cadre du DTM. Un exploit que ne pourra pas signer Nico Müller, son compagnon de marque Marcel Fässler ayant ouvert la voie avec trois victoires au début des années 2000. Il n’empêche, la question peut se poser différemment: A quand le prochain Suisse sur la première marche?
Crédit images: site officiel DTM